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On vous témoigne …
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« La lecture de la Bible au quotidien m’aide à devenir un homme meilleur et me soutient dans les moments difficiles. Son message m’apporte paix et sérénité. »
(M.L., chirurgien)
« Renaître… D’abord à travers la Bible. L’ouvrir, c’est s’ouvrir aux autres et au monde. Ensuite à travers le temple, lieu d’accueil, d’écoute et de partage. Enfin dans la foi, la prière et l’espérance.
En ce temps de l’Avent, que chacun et chacune puisse renaître dans la promesse de la venue du règne de Dieu. »
(L.B., employé de banque)
« Je l’avoue, j’ai dû te renier, toi le Christ pour avoir la garde de mes enfants en changeant de religion. Malgré cela, je sentais toujours ta présence comme une ombre portée. Les enfants ont grandi et ont compris mon désarroi. Je suis à présent tournée, depuis quelque temps déjà, vers ta pleine lumière, essayant de rattraper le temps perdu dans cette proximité qui m’est chère. »
(D.A., retraitée)
« J’étais dans une situation difficile avec mon travail et ma vie personnelle. Un jour, sans savoir pourquoi, je suis allée dans une grande Eglise protestante contrôlée par le gouvernement. Il y avait du monde qui chantait, les bras levés. Je m’y retrouvais en paix, les paroles m’ont touchée, je n’arrêtais pas de pleurer… J’ai fréquenté ensuite une Eglise souterraine, puis j’ai été baptisée. Je n’ai jamais pensé qu’un jour je rencontrerais le Christ, c’est la grâce, l’amour de Dieu m’a trouvée ! Je vis maintenant dans la paix et la joie du Christ. »
(Z.W., étudiante chinoise)
J’aime mon Eglise, ERF puis EPUdF, d’Aix-en-Provence. J’ai trouvé beaucoup de bonheur à m’investir (conseil presbytéral, Entraide et aumônerie des prisons) depuis des décennies au service de la Parole de Dieu et de mon prochain.
Le projet missionnaire du Lubéron, val de Durance et Aix en Provence me motive beaucoup car j’espère y trouver un prolongement de mes expériences de terrain. Elles m’ont fait comprendre qu’annoncer l’Evangile aujourd’hui nécessite d’innover dans l’approche de nos contemporains, si nous voulons retenir leur attention et les intéresser. C’est d’autant plus nécessaire que l’attente de beaucoup est grande pour trouver un sens à leur vie et sortir de l’enfermement de leurs souffrances ou de leur solitude. Si nous savons partager avec ces personnes la foi qui nous fait vivre, avec un langage simple et compréhensible pour elles, nous pourrons leur fournir quelques pistes pour sortir de leur repli sur elles-mêmes.
(Pierre Legrand)
Jean 20:29
Heureux sont ceux qui croient sans m’avoir vu !
Quest. : Bonjour Jean-Paul, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Jean-Paul : Je m’appelle Jean-Paul Bourguet, j’habite à Gardanne, au sud d’Aix en Provence. Je viens de prendre ma retraite de l’éducation nationale. Je suis membre actif de mon Eglise d’Aix depuis plus de trente ans. J’ai quatre grands enfants et deux petits-enfants.
Quest. : Vous vous êtes engagé dans l’action d’évangélisation de votre paroisse, pourquoi ?
Jean-Paul : J’ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi l’Eglise à laquelle j’appartenais, l’Eglise réformée de France devenue l’Eglise protestante unie, était composée de membres qui renâclaient (pour rester sobre) à communiquer publiquement leur foi. Dans notre monde en déperdition de repères, il me semble que la Bonne Nouvelle qu’est Jésus Christ pour chacun de nos contemporains peut être riche de régénération dans leur vie et qu’il est dommage que rien ne leur annonce. Alors, si personne ne le fait, pourquoi pas moi ? Plus prosaïquement, l’occasion offerte par le montage d’un projet d’évangélisation engagé par nos deux paroisses était à saisir et correspondait à ce que je voulais engager dans ma vie.
Quest. : Avez-vous une expérience dans ce genre d’activités ?
Jean-Paul : Après plus de vingt ans auprès de catéchumènes, et plus de dix ans de prédication dans une demi-douzaine de paroisses, j’ai appris à parler simplement de mes convictions, des ressorts qui me font agir et m’engager tout autant que la confiance et la joie qui me dynamise. Par ailleurs, ma modeste expérience de comédien amateur dans une troupe de Comedia dell’arte, prompte à l’improvisation, tout comme mes trente ans d’enseignement en lycée m’ont rendu capable de répondre rapidement, mais sans crispation, à des questions ou des réactions de la part d’interlocuteurs dans tous les domaines y compris intimes.
Quest. : Quelles actions comptez-vous mener dans cette activité ?
Jean-Paul : Nous formons une équipe. Les actions seront élaborées en son sein. Pour ma part, c’est le contact direct avec les personnes qui m’attire. Une des nombreuses pistes d’actions envisagées est l’animation de lieux de rencontre/débat tels ceux qu’on appelle « café-philo » et qui pourrait prendre la tournure d’un « café-thé-o ». Bref un lieu où tout passant ou habitué pourrait se poser, entendre, répondre, questionner, sur des aspects de sa vie, sur le sens de certains éléments de son existence ou de ce monde qui nous entoure. Ce ne sera pas forcément délirant, savant ou éthéré, mais concret, simple, aussi simple qu’une rencontre acceptée avec un frère, une sœur.
Merci pour ces explications, et bon courage pour cette aventure. Tenez-nous au courant des évolutions de ce projet…
Matthieu 20:4
Allez, vous aussi, travailler dans ma vigne et je vous donnerai un juste salaire.
Question : Bonjour Bertrand, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bertrand : Je m’appelle Bertrand Leblond, j’habite La Motte d’Aigues dans le Sud Lubéron au pied de la montagne. J’ai été longtemps marin puis ingénieur spécialisé dans la propulsion et la construction de navires. Je suis membre actif de l’église protestante depuis de nombreuses années d’abord à Nantes puis à Marseille et maintenant ici dans le pays d’Aigues. Avec Béatrice, mon épouse nous marchons ensemble depuis 47 ans nous avons pris le temps d’avoir six grands enfants et treize petits-enfants. Ils nous accompagnent.
Question. : Vous vous êtes engagé dans l’action d’évangélisation de votre paroisse, pourquoi ?
Bertrand : J’ai été élevé dans un christiasme plutôt social et libéral; puis j’ai compris plus tard qu’il était plus facile et confortable de se revendiquer d’une communauté quelle qu’elle soit avec ses traditions et ses rituelles plutôt qu’être réellement chrétien, juif ou musulman. Aujourd’hui il y a dans la société une attente de vérité et d’authenticité qui parfois justifie la défiance vis-à-vis du religieux comme du politique d’ailleurs. Alors pour témoigner et expliquer la différence entre foi et dogme entre spiritualité et domaine ecclésiale entre engagement et doctrine j’ai décidé d’accompagner Stephen dans sa mission.
Question. : Avez-vous une expérience dans ce genre d’activités ?
Bertrand : A Nantes j’accompagnais les équipes de la Frat à la mission populaire évangélique dans le quartier du port. Puis au sein de la Cimade à Nantes puis à Aix. Là, j’ai accompagné des migrants dans leurs démarches administratives et celles et ceux qui en rétention ou en détention qui étaient privés de liberté pour des raisons que je trouvais injustes. Ceci m’a donné l’occasion de témoigner avec eux de l’Evangile concrètement et de partager ensemble des moments qui ont conduit à une amitié en Christ.
Question. : Quelles actions comptez-vous mener dans cette activité ?
Bertrand : Avec l’équipe et sans doute plus modestement et simplement, car j’avance en âge, je voudrai continuer de témoigner non pas de mes « convictions de foi » car elles sont intimes et donc personnelles mais de ce que pourrait signifier l’Evangile dans sa pertinence encore aujourd’hui dans notre société. « Je ne rougis pas de l’Evangile » écrivait Paul. Et là je voudrai donner un exemple concret tiré du verset 12 au chapitre 20 de Mathieu : « Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure et tu les traites à l’égal de nous qui avons travaillé supporté toute la journée le poids de la chaleur ».
Notre société en Europe et en particulier dans l’épisode migratoire actuel est-elle disposée à entendre ce verset et à l’intégrer dans ses « comportements d’accueil ». Probablement pas. Il y a donc du chemin à parcourir en allant d’abord vers celles et ceux qui sont en demande de cette justice là pour les recevoir autrement sous des formes différentes puisque nos institutions ont des limites évidentes dans ce domaine.
Merci pour ces explications, et bon courage pour cette aventure. Tenez-nous au courant des évolutions de ce projet…